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A Contretemps, Bulletin bibliographique
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L’insolence du bourreau
À contretemps, n° 30, avril 2008
Article mis en ligne le 27 janvier 2009
dernière modification le 3 décembre 2014

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Il faut imaginer Robin tel un oiseau de nuit surplombant les toits du monde. C’est à l’heure où se couche l’honnête citoyen qu’il s’ouvre aux voix de l’au-delà, non celles – médiumniques – des absents, mais celles – tonitruantes – de la « fausse parole » radiodiffusée sur ondes courtes. La haute tour où il officie est rue Falguière, au 50, une soupente qui ne sert qu’à cela. Parfois, rarement, il y invite quelques connaissances. Histoire de les mettre dans la confidence ou, plus simplement, de les initier au noble – et rare – savoir-faire dont il est l’inventeur et qu’il possède sur le bout des oreilles : celui d’écouteur.

C’est ainsi qu’André Reybaz, qui fut l’un de ses visiteurs du soir, pendant les années 1950, raconte : « Une forêt vierge, pas de lianes, mais de fils électriques. Ça pend, jaillit, s’entremêle, se raccorde de partout, se branche sur des avalanches de radios de toutes époques. Le moindre court-jus on est fin grillés. Je n’ose bouger. […]
La cuisine, elle est parfaite pour les écoutes radio, les plus clandestines : on peut les faire gueuler, jamais repéré ! Du capitonné soigné, et recherché, quel camaïeu de noir ! Je pousse mon doigt contre un mur, j’arrête vite, je le regarde mon doigt, loin du nez, consternant, jamais je ne réussirai à le ravaler. […]
Il sourit :
– Écoutons Moscou, voici l’heure…
– Hélas, je n’entends pas le russe.
– Préfères-tu Sumatra ?
Il se casque, tourne des boutons, s’impatiente, se fige respectueux, puis éclate de rire, devient cramoisi :
– Menteurs ! Porcs à cinq queues ! Fourmis crasseuses ! Ah ! Ah !
Il ne peut plus respirer. Il suffoque. Tape du talon, frénétique. Il s’arrache les écouteurs
– Banal ce soir. La routine. Rien à signaler. » [1]

Aux origines d’une dévorante passion

À vrai dire, cet étrange penchant lui vient de loin, d’une époque sombre, très sombre, où, employé comme « collaborateur technique » au ministère de l’Information, on lui confia mission – au vu de ses dons de polyglotte – de capter les radios étrangères et d’établir, chaque jour, un compte rendu d’écoute pour la présidence du Conseil et divers services de l’État. C’était en 1941.

Pour ce faire, Robin opère à domicile, l’oreille rivée au poste et les doigts crispés sur sa machine à écrire. Travail de forçat, dira-t-il, l’occupant plus de dix heures par jour. Chaque midi, il dépose au ministère un état de ses écoutes, aussitôt ronéotypé et porté aux intéressés [2]. Satisfaites du précieux service rendu, ses autorités de tutelle ignorent les incessantes provocations de leur subordonné, qui s’amuse à les saluer de vibrants « Vive Lénine ! » en les croisant dans les couloirs du ministère. On chuchote même que Laval le couvrirait.

Quelques mois plus tard, courant 1942, Robin décide de fournir le double de ses bulletins d’écoute à des organismes ou à des personnalités liées à la Résistance [3]. L’année suivante, en octobre, il se voit limogé du ministère. Sur dénonciation ? Nul ne sait. Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’au même moment il écrit à la Gestapo pour attester que ses dénonciateurs ont eu raison d’attirer l’attention de ses sbires sur son cas et les apostrophe ainsi : « Tueurs, vous êtes des tueurs. » [4] Les hommes en noir, convaincus d’une lourde pathologie, n’inquiètent pas l’épistolier.

En mai 1944, Robin reprend ses activités d’écouteur. Pour son propre compte, cette fois. Les informations qu’il tire de ses longues nuits de veille, sont diffusées quotidiennement – puis deux ou trois fois par semaine – sous la forme d’un bulletin ronéotypé de 6 à 8 pages – La situation internationale d’après les radios de langues étrangères –, dont il est l’unique artisan. Il y fait tout, sans la moindre aide extérieure. Il écoute, il transcrit, il traduit, il analyse, il frappe les textes, il imprime et il distribue [5]. Le labeur est absorbant, mais – outre qu’il a l’avantage non négligeable de le faire vivre [6] –, il lui confère surtout le sentiment exaltant d’être au cœur d’un dispositif de décodage du mensonge, dont il est le seul à pouvoir percer les secrets.

« Devenir tous les hommes et tous les pays »

On sait l’importance décisive qu’eut pour Robin un court séjour en URSS alors que, jeune homme, il en attendait la confirmation d’une espérance [7]. Il en acquit, au contraire, et pour toujours, la claire conscience que, méthodiquement reconstruit sous les effets répétés de la propagande, le faux pouvait prendre toutes les apparences du vrai. Davantage, il comprit que la « fausse parole » n’avait pas pour seul objet de masquer le réel, mais prétendait l’abolir dans un « non-langage ». « Je vis là le premier exemple d’une tentative pour subjuguer non plus seulement les peuples et les esprits, mais jusqu’aux lois élémentaires de la construction des phrases. » [8]

Cette découverte, confirmée par l’invraisemblable déferlement propagandiste des années 1930, va changer le cours de l’existence de Robin, mais aussi lui donner sens. Elle le fera polyglotte et écouteur. Elle l’incitera, sentinelle de la « fausse parole », à se tenir éternellement en veille. « J’ai besoin chaque nuit de devenir tous les hommes et tous les pays. Dès que l’ombre s’assemble, je m’absente de ma vie et ces écoutes de radio, dont je me suis fait cadeau, m’aident à conquérir des fatigues plus reposantes en vérité que tout sommeil. » [9] Le métier viendra plus tard, le prenant « lambeau d’âme après lambeau d’âme » et, circonstances aidant, finissant par l’envahir.

Le prière d’insérer, rédigé par Robin, de la première édition – 1953 – de La Fausse Parole offre un parfait exemple de concision. On y lit : « Armand Robin a inventé un métier qu’on exerce chez soi et grâce auquel on peut être transporté sur tous les points du monde où l’on parle. Frais d’installation : un poste de radio. Connaissances exigées : une quinzaine de langues vivantes. » En réalité, il en fréquenta plus de trente, dont dix-huit régulièrement. Mais, sauf à vouloir réduire cette étrange activité à des aspects purement technique – l’apprentissage des langues – ou intellectuel – la capacité d’analyse géopolitique –, là n’est pas l’essentiel. L’extrême originalité de cette expérience, qui court sur près de vingt ans, tient au fait que celui qui écoute est poète et que ce qu’il écoute – ce « non-langage indiciblement rumoreux » que transmettent les ondes – devient, au fil du temps, le matériau d’une œuvre à nulle autre pareille, où tout s’entremêle et se croise : l’analyse et la littérature, l’essai et l’écriture poétique, la chronique des jours et le décryptage de l’avenir. Autrement dit, partant de cette attention portée à la « mise à mort du Verbe », celui « qui sait ce que parler veut dire (…) réinvente, dans une langue connue de lui seul, le vrai usage de la parole » [10]. Comme si la seule manière de se déprendre de l’emprise de l’infini mensonge passait par l’intime connaissance de ses mécanismes d’envoûtement.

On doit sûrement à Robin la prescience d’un phénomène aux effets redoutables et constamment renouvelés : l’adhésion émerveillée de la victime à la voix de son maître. Cette forme de la servitude volontaire – que nos temps post-modernes sont en train de pousser à l’extrême –, Robin la décrivait en ces termes : « Le processus qui mène au langage obsessionnel, c’est-à-dire en fin de compte à la suppression du sens des mots, a quelque chose de fascinant, d’ensorcelant : dans ce surgissement du non-langage, il y a comme la promesse d’une nouvelle façon d’être, laquelle, tel le vide, attire et fait chuter. […] C’est effrayant et je souhaite de tout cœur me tromper. Mais comment éviter, prostré sous l’appareil à recouvrir la planète de fantômes verbaux rapaces, de songer que des millions et des millions d’esprits pillés sont devenus fanatiquement amoureux de leur épervier pilleur et se sentent en un péril mortel, selon les lois d’un règne métaphysique inversé, sitôt qu’ils ne sont plus mangés ? » [11]. À l’heure de la télévision naissante et au milieu de l’éblouissement général qu’elle suscitait, il en perçut les ravages avec une rare clairvoyance. Ce « peuple de télécommandés » qu’il imaginait, il y a un bon demi-siècle, hypnotisé, dompté, magnétisé par la « machine à regarder », c’est celui qui, chaque jour désormais, se ressert du spectacle à grandes louches sans comprendre qu’il est maintenu dans le règne indifférencié du faux et de la marchandise par « de redoutables opérations de domination mentale à distance ». « La propagande obsessionnelle tend à persuader qu’il n’y a qu’avantages à ne plus entendre par soi-même ; la machine à regarder peut servir à créer une inédite variété d’aveugles » [12], écrivait Robin au début des années 1950. Qui pourrait dire, sans rire, qu’il exagérait ?

De l’écoute à l’expertise de la « fausse parole »

S’il existe une trace écrite majeure de l’activité d’écoute de Robin, on la trouve dans les trente chroniques qu’il donna au journal Combat entre septembre 1947 et mai 1948. Là s’élabora une pertinente expertise de la propagande radiodiffusée, expertise qu’il livrera, cinq ans plus tard et de manière plus travaillée, dans La Fausse Parole. Dans Combat, alors que la « guerre froide » commence à encager les consciences, Robin se propose, à travers un décryptage systématique des discours propagandistes, d’initier une pédagogie de l’affrontement entre les deux blocs dominant le monde. Soucieux de convaincre, il le fait, tant qu’il le peut, en se déprenant de son penchant pour le prophétisme lyrique, dont d’autres textes, publiés à la même époque dans Le Libertaire, sont empreints. Malgré quelques envolées, le ton est, ici, plus retenu.

Sa première chronique situe clairement le projet de dévoilement qu’il s’assigne : « Dans un monde mû par la volonté de puissance (et non pas seulement comme il est généralement admis par des intérêts économiques), la propagande devient le fait qui sans cesse trahit les forces cachées ou camouflées ; l’étudier en tant que fait, c’est automatiquement se mettre en dehors d’elle et c’est expertiser la réalité du monde actuel ; l’examen critique de la propagande devient ainsi presque au sens religieux du mot une “révélation”. » [13] De semaine en semaine, pendant neuf mois, Robin maintiendra le cap de l’analyse, l’éclairant de quelques fulgurances interprétatives. Ainsi, comme le note justement Dominique Radufe, il sera l’un des rares à percevoir cet affrontement propagandiste entre blocs « comme le reflet d’une lutte, non pas entre un système socialiste et un système capitaliste, mais entre deux systèmes qui relèvent tous les deux du capitalisme » [14]. L’erreur consistait sans doute à penser, comme il l’écrivit, que l’URSS en représentait son stade achevé, mais, après tout, nul ne sait si la curieuse mutation que connaissent, en ces temps incertains, les anciennes places fortes du capitalisme d’État n’est pas in fine et contre toute attente en train de lui donner raison.

À lire ces chroniques aujourd’hui, il est bien sûr facile d’en pointer quelques approximations ou jugements hâtifs. Dans leur genre, cependant, elles demeurent probablement ce que cette époque a produit de mieux. Elles offrent, en tout cas, un bel exemple de cet indéracinable sentiment de liberté qui, aux heures où chacun était sommé de choisir son camp, continua d’irriguer l’imaginaire de certains « hommes très simples, tendant de toutes leurs forces au non-pouvoir, disant ce qu’ils pensent et pensant ce qu’ils disent » [15]. En ces temps idéologiquement forcenés, ce fut l’honneur de Combat que d’avoir ouvert ses colonnes à l’un d’eux. Quant à savoir pourquoi cette expérience fut assez rapidement suspendue par ses initiateurs, toutes les hypothèses sont recevables. On ne connaît pas, en tout cas, de texte de Robin protestant contre une éventuelle censure, ce qui tendrait à laisser penser que cette cessation de collaboration eût beaucoup avec sa propre lassitude.

Thématiques et formes du mensonge dominant

Au palmarès de l’insolence, Robin n’hésite pas à placer les « radios russes » sur la première marche du podium, la « précision » de leurs mensonges l’emportant largement, à ses oreilles, sur le « vague » propagandiste des radios occidentales. « Dans l’un comme dans l’autre cas, précise-t-il, la parole diffusée est également fausse, vide de toute substance authentique, vrai “cadavre” en harmonie avec la mort de tout un monde. Mais dans le cas des radios américaines (ou plutôt non russes), le propagateur de la fausse parole s’épuise en un ultime effort pour tirer de soi-même de quoi lui donner un peu d’existence et, ce faisant, il diminue sa conscience et perd un peu plus la partie. » [16] Au fil du temps, cependant, et malgré le retard des « non russes » en matière de « guerre dans le mental », il note, « dans l’ordre de la fausseté », un progressif alignement des seconds sur les premiers. Par un curieux renversement de sens et un permanent retournement des formules, on assiste alors, aux dires de Robin, à « l’unification » d’un « langage insane et universel » au vocabulaire restreint – qu’il nomme le « Vychinski » –, dont l’avantage, à l’Est comme à l’Ouest, est de pénétrer les esprits « sans fatigue ».

Dans ce « monde pétrifié », les voix périphériques – celles que la Vox Populi voudrait croire « neutres » –n’expriment, pour Robin, que des « nuances » dans le concert de propagande des « deux seules forces officiellement admises » [17]. Elles en sont l’adjuvant apeuré, se contentant, au mieux, de mettre des guillemets aux déclarations de guerre. Pour Robin, ces « comptes rendus d’une partie d’échecs » auxquels elles s’adonnent, n’ont rien à voir avec une neutralité active et réfractaire. Ils ponctuent les « entreprises de domination » quand il s’agirait de les combattre au nom des « rejetés » qu’elles soumettent. « Me sentant en communion avec eux, écrit-il, je ne puis pas ne pas percevoir que les radios mondiales, expressions des divers systèmes de puissance et d’exploitation, établis sur la création de cette situation abominable constituent un pur scandale ; ne point parler de l’innombrable foule des “rejetés”, c’est très exactement ne parler de rien. » [18]

Éternellement ressassé, ce « rien », indique Robin, peut se couvrir de diverses pèlerines : le bavardage déchaîné, l’omission calculée ou le simple non-dit. Si la première est la plus facilement repérable, les deux autres ne sont décelables que par l’observateur averti. Concernant, par l’exemple, l’Espagne de ces années-là, celle du franquisme installé, Robin constate, à l’écoute de l’officielle « Radio Nationale » et de l’anti-franquiste « Radio Indépendante » [19], que les nationaux-catholiques et les staliniens s’entendent comme larrons en foire pour ignorer le rôle « essentiel » joué, en terre d’Espagne, par un mouvement libertaire très profondément enraciné dans la culture populaire [20]. Cette connivence de « guerre froide » – que Robin est alors l’un des seuls à révéler – constituera pourtant, des années durant, une donnée de base de la réalité espagnole. En s’accordant l’un à l’autre l’attribut de seul adversaire estampillé, franquistes et staliniens s’inséraient, à leur place, dans le rôle imparti par la logique des blocs – celui de « sentinelle du monde libre », d’un côté, celui d’ « unique porte-voix des exploités », de l’autre.

C’est en se penchant sur un autre sujet particulièrement brûlant de l’actualité de l’époque que Robin repère, à travers son travail d’écoute, cette troisième forme de la « fausse parole » qu’il assimile au « non-dit », ou plus encore au silence sans appel. Évoquant, en cette année 1948 de tous les dangers, la situation en Palestine, il constate une « obstination dans le silence sur le problème palestinien » [21], comme si, au-delà des informations d’ordre militaire abondamment répercutées sur le conflit israélo-arabe, on ne voulait pas fixer le vrai drame qui se nouait en cette terre et qui allait la maintenir sous pression permanente pendant des décennies. Au cœur de ce silence – « ce mutisme », dit Robin –, il y a sans doute « la peur devant soi-même », cette peur chevillée au corps d’une après-guerre si lourde de la responsabilité des « nations civilisées » dans la douleur du peuple juif. Transformer cette douleur en « succès » équivalait, nous dit Robin, à rendre le peuple juif au sort commun, celui d’une nation conquérante, gouvernée « par ces perversités à la mode qui s’appellent “la souveraineté nationale”, “le patriotisme”, “l’affirmation des qualités ethniques”, “le goût de l’organisation” », quitte à choisir la pire route qui soit, celle de céder « au culte des idoles de notre temps ». S’il se garde « de juger et de condamner » cette historique adaptation du peuple juif aux valeurs dominantes – et d’abord à la volonté de puissance –, il n’omet pas de signaler que celle-ci comporte, pour l’occasion, un terrible revers, la spoliation d’un autre peuple, qui lui-même finira par adopter les mêmes armes pour reconquérir son espace perdu. En clair, Robin voit se former, sous le silence complice des nations, le cercle infernal du ressentiment.

« Ces hommes lamentables qu’on appelle puissants… »

Ce dur labeur auquel Robin s’astreignit pendant des années, eut sans doute des effets en haut lieu, du côté de ces « hommes lamentables qu’on appelle puissants » et qui sont en charge de l’avenir du monde. Son « Bulletin d’écoute » – on l’a dit – leur étant pour partie destiné, on peut parier qu’ils s’en servirent pour décoder le langage de l’adversaire, mais aussi pour parfaire le leur. C’est ainsi et Robin le savait. Au demeurant, pour lui, l’important était ailleurs, dans cette tentative, éternellement recommencée, de trouver sens au non-sens, de déchiffrer le mensonge, de déjouer les pièges de la propagande et, ce faisant, d’inventer une forme de journalisme très différente de celle – de connivence – qui se pratiquait déjà en son temps – et dont le nôtre offre, comme en caricature, l’expression la plus aboutie. On peut dire qu’à l’exception de ses tentatives d’élucidation dans Le Libertaire et dans Combat, Robin n’y parvint pas. L’époque y était hostile et très faibles les forces capables de contrebalancer les discours dominants. Et pourtant… Solitaire et soumis à cette fatigue des nuits de veille, Robin vécut cette épreuve comme un authentique nirvana. Sitôt saisi par l’ailleurs des voix radiophoniques, il ne put s’en passer. Comme si cette pratique relevait tout à la fois de la magie noire et de l’extrême nécessité, il fallait qu’il s’y adonnât pour capter, dans l’obscure quotidienneté de ses nuits, l’ « inlassable ronde » de la « fausse parole ». En « anarchiste de la grâce », en poète et en « désenvoûteur »…. Les trois en un… « L’outre-écoute de rien me fait entendre tout », écrivait-il. Et c’était vrai. Aux deux sens du verbe : écouter et saisir.

Freddy GOMEZ


Première page du Bulletin d’écoute n° 7 du 25 janvier 1956, alors « bi-hebdomadaire tiré à 34 exemplaires ».


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