« J’étais seul, mais je l’avais toujours été. Même quand j’avais combattu en membre obéissant d’un parti, d’un pays, d’une Église, d’une armée, je n’avais été que temporairement lié à eux. À un moment, j’avais toujours dû me décider seul. J’avais toujours choisi moi-même ma propre cause. »
Georg. K. Glaser, Secret et Violence
Dossier : Georges Glaser, un portrait
– En guise de présentation
– Une jeunesse allemande, par Freddy Gomez
La récente réédition de Secret et Violence nous a donné l’envie de partir sur les traces de son auteur, Georges – ou Georg K. – Glaser. D’un pas (...)
■ Georg K. GLASER
SECRET ET VIOLENCE
Chronique des années rouge et brun (1920-1945)
Préfacé par André Prudhommeaux Traduit de l’allemand par (...)
Dès les premières lignes, marquées par une haine inouïe, impitoyables tant sur le plan du contenu que de la langue, le lecteur est comme enfermé dans (...)
Glaser par Glaser
« Je suis né en 1910 à Guntersblum, un petit patelin dans le Palatinat – enfin, en Rhénanie. Je me suis retrouvé très tôt sur le (...)
En 1935, Georg K. Glaser est parti en France – il était recherché, pourchassé, en cavale. À Berlin, les logements de ses amis étaient vides. Ils (...)
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Aucune histoire, même entreprise avec sympathie, ne restituera jamais cette part humaine de l’engagement libertaire, irréductible aux catégories et (...)
Affiche par Marcos Carrasquer Affiche par Marcos Carrasquer
En octobre 1959, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel entame la publication, (...)
Dès le début de l’après-guerre, j’avais eu l’occasion, chez Renault en particulier, d’approcher des prisonniers de la Wehrmacht employés dans la (...)