« Le 20 juillet [1936] fut une très longue journée. Elle avait débuté le 18. Ce fut le temps de la grande victoire. Ce fut le temps où commença la grande défaite. »
Juan García Oliver, El eco de los pasos.
« Le 20 juillet [1936] fut une très longue journée. Elle avait débuté le 18. Ce fut le temps de la grande victoire. Ce fut le temps où commença la grande défaite. »
Juan García Oliver, El eco de los pasos.
Il y a peu de chance pour qu’un éditeur de langue française – même audacieux – s’intéresse un jour à El eco de los pasos, l’imposante autobiographie militante de Juan García Oliver (1902-1980) publiée en castillan, en 1978, par Ruedo Ibérico et aujourd’hui épuisée. Pourtant, ce livre, comme les (…)
« L’anarchisme est une arme inefficace pour libérer l’humanité. » Juan García Oliver, lettre à Cipriano Mera, 7 septembre 1939.
Quand parurent, en 1978, les mémoires de Juan García Oliver, El eco de los pasos [1] , son nom avait rejoint le panthéon des vieilles lunes, et (…)
À l’exception de la période mexicaine de sa vie, Juan García Oliver écrivit El eco de los pasos sans avoir eu accès aux archives et sur la seule base de sa prodigieuse mémoire. Cela explique que cette autobiographie militante présente des lacunes documentaires majeures. Il y manque des pièces (…)
Les amis d’À contretemps me demandent, ès qualité d’ancienne touche-à-tout des Éditions Ruedo Ibérico, un témoignage in vivo sur la genèse des mémoires de Juan García Oliver, El eco de los pasos. Pour qui aura lu l’ouvrage qu’Albert Forment a consacré à José Martínez et à Ruedo ibérico [17], il (…)
Dans quelles circonstances as-tu commencé à militer dans le mouvement libertaire et à la CNT ? Il faut être précis sur le sujet. Le concept de « mouvement libertaire » est très postérieur à l’époque dont nous allons parler. La CNT, en revanche, est une vieille organisation de lutte qui (…)