La récente réédition de Secret et Violence nous a donné l’envie de partir sur les traces de son auteur, Georges – ou Georg K. – Glaser.
D’un pas léger, d’abord, et à peu près sûrs que nos besaces ne s’alourdiraient pas trop en route, tant le bonhomme semble oublié de nos contemporains.
Au fil de la marche, pourtant, la donne changea et, alimenté par quelques découvertes d’un autre temps, le maigre dossier que nous pensions lui consacrer s’étoffa considérablement. Pour preuve, ces 22 pages – denses – qui, nous l’espérons, restituent un portrait fidèle de Georges Glaser, nomade communiste des années de braise, « van der lubbien » de cœur et de raison, apatride définitif, libertaire inclassable, écrivain de qualité et artisan dinandier de talent.
Gageons que ce dossier intéressera le lecteur.
Qu’il soit ici averti qu’il doit beaucoup au concours des témoins, passeurs, découvreurs et/ou traducteurs Phil Casoar, Gaël Cheptou, Charles Jacquier, Nico Jassies et Thierry Porré, ce pourquoi nous les remercions fraternellement.
À contretemps